L’hôtel Continental Park à Lucerne et son restaurant Bellini Locanda Ticinese:

L’ambiance méditerranéenne s’invite aussi dans les verres à cocktail

06.06.2025
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Depuis trois générations, l’hôtel Continental Park est une adresse familiale emblématique à deux pas de la gare. Son restaurant, le Bellini Locanda Ticinese, célèbre la cuisine tessinoise dans une ambiance chaleureuse et authentique. Dernière nouveauté en date: le célèbre Cipriani Bellini, cocktail iconique de Venise, vient enrichir la carte des boissons – grâce à la collaboration avec Delico AG, qui le distribue en Suisse.

Inutile de franchir le Gothard pour goûter à la dolce vita tessinoise. A Lucerne, à quelques pas de la gare, l’hôtel Continental Park accueille ses visiteurs dans une atmosphère chaleureuse et méridionale. Les deux bâtiments à l’extrémité est de la Murbacherstrasse abritent un hôtel-boutique et le restaurant Bellini Locanda Ticinese, véritable hommage aux saveurs du sud des Alpes.

Tout commence en 1947 avec Niklaus et Joséphine Weibel-Lipp, originaires de Sursee et de Malters, qui louent l’hôtel Continental, situé alors à une centaine de mètres de son emplacement actuel. En 1954, ils en deviennent propriétaires. Sur le site de l’établissement, on salue encore aujourd’hui leur «engagement entrepreneurial infatigable» et les «sacrifices personnels et financiers» consentis pour en faire une maison florissante.

C’est dans les années 1970 que le Tessin entre véritablement dans l’histoire de l’hôtel, lorsque leur fille Ruth reprend l’affaire avec son mari, Gabriele Pedrazzetti, originaire du sud des Alpes. Avant de reprendre la direction en 1988, ils aident les parents de Ruth à gérer l’hôtel, qui s’agrandit avec la construction du Park Hotel. En 1974, ils inaugurent un restaurant typiquement tessinois dans les murs du nouvel édifice: la Locanda Ticinese. Un concept inédit à Lucerne, à l’époque.

Un lieu de rencontre pour les Tessinois de Lucerne

Aujourd’hui encore, le restaurant perpétue cet héritage, même si son nom officiel est devenu le Bellini, la Locanda Ticinese n’est jamais loin. «À l’époque, il fallait quatre heures pour atteindre Bellinzone», rappelle Alessandro Pedrazzetti, qui dirige l’établissement avec son épouse Manuela depuis 2011. Pour ceux qui souhaitaient découvrir l’ambiance tessinoise, la Locanda offrait une bonne opportunité.

La population locale ne sera rapidement plus seule à goûter aux savoureux costine, risotto, polenta et vin tessinois. Le lieu devient rapidement un point de rencontre prisé des Tessinois installés dans la région, notamment ceux actifs dans les assurances ou aux CFF. L’association «Pro Ticino di Lucerna» y organise régulièrement des rencontres. «C’est ainsi qu’est née une communauté qui se réunissait régulièrement chez nous.»

«Comme le restaurant s’appelle déjà Bellini, j’ai pensé que notre produit serait idéal.»

Corina Koster, Key Account Manager chez Delico.

Mais le succès dépasse les frontières cantonales. Dès le début, des touristes américains affluent à Lucerne. Ce segment s’est fortement développé jusqu’aux années 1990, Lucerne devenant à cette époque une destination touristique de plus en plus appréciée, y compris en Asie. «Aujourd’hui encore, un quart des nuitées provient des Etats-Unis.» Les Suisses composent un autre quart, tandis que les visiteurs asiatiques forment la majorité restante. L’Europe continentale, en revanche, est moins représentée.

La présentation est aussi importante que les plats en soi

L’hôtel dispose de 86 chambres et le restaurant accueille jusqu’à 120 convives. Au total, ce sont environ 75 collaborateurs qui accueillent les clients. Durant les beaux jours, le «Bellini Giardino» ajoute 100 places supplémentaires. Les clients peuvent s’adonner à la flânerie dans le «Vögeligärtli» adjacent, un parc public qui dispose d’une aire de jeux.

«C’est une belle alternative d’apéro sans alcool.»

Arlette Scheidegger, Guest Relation Manager à l’hôtel Continental Park.

L’intérieur rustique de la Bellini Locanda Ticinese respire l’authenticité. En hiver, une cheminée apporte une ambiance chaleureuse. Le mobilier y contribue également: parquet d’origine vieux de 60 ans, tables en bois de châtaignier, rideaux taillés dans de vieux draps à fromage. «Toutes ces choses rappellent le Tessin», explique Alessandro Pedrazzetti.

La présentation soignée des plats tient particulièrement à cœur à l’hôte. «Le respect des aliments est essentiel», souligne-t-il. Les produits proviennent principalement de petits producteurs et productrices tessinois: fromage d’alpage tessinois livré directement par l’alpagiste, polenta et panettone fabriquées dans de petites entreprises artisanales nichées dans les vallées tessinoises entourant les grands lacs. Alessandro Pedrazzetti achète également certains produits dans les régions italiennes voisines.

Au total, plus de 30 producteurs locaux font partie de ce réseau, avec lesquels Alessandro entretient des relations personnelles, souvent devenues amicales. Un investissement qui en vaut la peine: «On découvre constamment de nouvelles choses, on peut proposer des produits différents, et les histoires qui les accompagnent méritent d’être racontées.» La chasse est tout aussi importante: la famille Pedrazzetti la pratique depuis des générations dans le Tessin. Le gibier proposé en automne provient soit de leur propre chasse ou d’amis chasseurs de la région.

Côté vins, la cohérence géographique est respectée: trois quarts des crus proviennent du Tessin. Les sources d’approvisionnement peuvent toutefois s’étendre jusqu’au Piémont. «Un vin de Sicile, en revanche, n’aurait pas sa place ici.» Certaines viandes, quant à elles, sont issues de la région proche, comme le bœuf provenant d’Entlebuch, dans la campagne lucernoise.

Un peintre vénitien à l’origine du nom

Pour l’une des dernières entrées à la carte des bois-sons, le voyage culinaire s’étend jusqu’à l’Adriatique. Ce nouveau venu à base de vin mousseux et de purée de pêches blanches apporte une touche de fraîcheur: le Bellini, un cocktail emblématique de Venise. Son arrivée au Bellini est due en grande partie à la persévérance de Corina Koster, Key Account Manager chez Delico AG, qui distribue en Suisse la version originale du Bellini de Cipriani, en bouteille prête à boire. «Comme le restaurant s’appelle déjà Bellini, j’ai pensé que notre produit serait idéal», raconte-t-elle.

Le nom du restaurant comme celui du cocktail font d’ailleurs référence à Giovanni Bellini, peintre vénitien du XVème et XVIème siècle. Giuseppe Cipriani, fondateur du célèbre Harry’s Bar à Venise, aurait baptisé le cocktail ainsi en raison de la teinte rosée que le peintre utilisait souvent dans ses œuvres.

Aujourd’hui, le groupe Cipriani commercialise ce cocktail emblématique sous forme de produit prêt à servir, complété par un assortiment de spécialités italiennes raffinées, comme des pâtes aux œufs, du riz à risotto ou encore des dolci. Une manière d’apporter aux clients une touche de l’atmosphère unique du Harry’s Bar dans leur assiette. Par ailleurs, Cipriani exploite aussi de nombreux restaurants, hôtels, clubs et lounges à travers le monde.

Le Bellini fait son retour

Le Bellini avait déjà été servi au restaurant il y a une vingtaine d’années. Mais la complexité de sa préparation avait fini par l’éloigner de la carte, comme le révèle l’hôtelier Alessandro Pedrazzetti.

Aujourd’hui, la préparation du Bellini ne demande plus aucun effort. Le cocktail, titrant à 5,5 pour cent d’alcool, se présente en bouteille en verre turquoise refermable, disponible en formats de 7,5 ou 2 décilitres. «Il contient toujours de la purée de pêche fraîche», précise Corina Koster. La pulpe représente 20 pour cent du contenu. Un autre avantage: «La qualité du cocktail ne change pas, quelle que soit l’expérience des collaborateurs en mixologie», ajoute Thomas Hartmann, Senior Product Manager chez Delico.

Un plaisir aussi sans alcool

Désormais, le Bellini est également décliné en version sans alcool. Le Bellini Zero remplace le vin mousseux par du moût de raisin de qualité supérieure, conservant au moins 20 pour cent de fruits. Il offre une alternative élégante et désaltérante, sans rien perdre de son charme fruité. Les réactions des clients sont d’ailleurs très positives.

«Jusqu’à présent, nous n’avions que le San Bitter et quelques boissons similaires à proposer», se réjouit Arlette Scheidegger, Guest Relation Manager. Quant à la version alcoolisée du Bellini, elle connaît elle aussi un franc succès. «Nous voulons désormais donner une vraie visibilité à cette boisson, en particulier avec l’été qui approche.» Elle sera bientôt servie aux clients de l’hôtel comme boisson de bienvenue – pour leur faire goûter à l’esprit du sud dès la première gorgée.


Pour en savoir davantage

Hôtel Continental Luzern AG

Murbacherstrasse 4

6002 Lucerne


Delico AG

Rue de la Gare 6

9200 Gossau


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